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Il n'y a pas de mauvais chevaux... que de mauvais cavaliers??


Nous mettrons tout en œuvre pour faire découvrir à nos chevaux et poneys que l'équitation se partage avec le cavalier, qu'il n'y a ni dominant ni dominé, ni maître ni esclave, qu'il n'y a dans nos pratiques ni coercition ni soumission, juste une volonté.

La volonté de donner à notre cheval la place qui lui revient de droit dans la réalisation de nos objectifs, qu'ils soient sportifs, de progression ou de loisir: la place d'un partenaire. Tels deux danseurs, ensemble, unis et tournés vers le même but.

Chacun mettant au service du couple ses qualités, et s'entraînant pour gommer du mieux qu'il le peut ses lacunes...

Ainsi, nous avons tous entendu des phrases toutes faites pour louer les qualités des chevaux, minimiser celles des cavaliers, voire dans certaines façons d'enseigner de reporter continuellement la faute sur les élèves-cavaliers...

Telle que : «Il n'y a pas de mauvais chevaux, il n'y a que de mauvais cavaliers.»...

Alors j aimerais vous affirmer haut et fort que oui, bien sûr, beaucoup de difficultés que nous rencontrons à cheval ne sont que les conséquences de notre mauvaise utilisation de nos aides ou de notre mauvaise position, de notre incapacité à nous faire comprendre ou encore de notre volonté d'aller trop vite ou d'en demander trop...

Mais lorsque j' écris mes livres ou mes articles, tout comme lorsque j enseigne en cours, en stage en coaching, mon objectif est surtout de vous déculpabiliser !! Non, tout n'est pas forcément de votre faute.

Les chevaux ont eux aussi des défauts, qu'ils soient naturels ou du fait d'un mauvais dressage ou d'un mauvais entraînement, il n'en reste pas moins qu'ils en ont ... eux aussi.

Tout bon enseignant ou entraîneur insistera sur la remise en question du cavalier, mais les meilleurs n'occulteront pas le fait que le cheval aussi a des lacunes...

Il serait bien trop facile (en particulier pour l enseignant!!) de se contenter de dire que tout est toujours la faute de son élève-cavalier.

Il est trop facile d accabler un cavalier qui fait trop comme ça quand le mouvement n est pas bien exécuté.

Il est trop facile d accabler un cavalier qui n a pas fait assez comme ci quand la foulée à l obstacle n est pas idéale...

Il est par contre moins aisé de donner un apport technique permettant à ce cavalier de faire mieux la prochaine fois.

Et si en plus cela est offert à l élève dans un discours positif, réconfortant et motivant, ni a t il pas de grande chance pour que non seulement le cavalier réussisse mais le fasse en plus en prenant confiance en lui?

Ni a t il pas de grandes chances pour que ce cavalier se construise en ayant confiance dans l enseignement qu'il suit?

En n ayant pas peur de faire des erreurs, sachant qu' il sera corrigé de manière bienveillante pour continuer de progresser à son rythme.

Plutôt que pétrifié à l idée de faire mal et préférant alors ne rien faire du tout...

En étant rassuré sur le fait que si la plupart des erreurs sont du fait du cavalier, il est essentiel d en faire pour apprendre le bon geste et progresser.

Et que OUI les chevaux sont des êtres vivants avec leur propre caractère, leurs qualités et bien entendu leurs défauts.

Que si ces êtres fabuleux participent pleinement aux réussites et exploits, ils peuvent aussi, parfois, avoir une petite part de responsabilité dans les erreurs ou échecs...

Une fois encore, chassez toutes ces pensées nocives.

Montez, essayez, trompez vous, recommencez, restez passionnés... Il est certain que vous réussirez!

Simon Laforet Terre de Sport Equestre Progressez avec votre cheval

 
 
 

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