Ce n'est pas moi, c'est lui...
- Simon Laforêt
- 3 nov. 2019
- 2 min de lecture

Combien de fois n avons nous pas entendu des phrases comme:
Il est trop mou, il est trop speed, il était pas en forme, il est trop vert, il tire, il est regardant, il a eu peur de...
C est effarant la capacité que nous avons nous cavaliers à conjuguer les verbes de la réussite à la première personne du singulier:
J ai fait un sans faute, j ai été classé, j ai gagné l épreuve...
Mais les verbes de l échec, ou justifiant une défaillance à la troisième personne du singulier:
Il a fait un refus, il était pas devant mes jambes, il a eu peur du soubassement...
Il me semble important de corriger cette facilité de langage car elle peut traduit ou engendrer une vision erronée de la réalité: Une vision positive de nous même et de notre équitation. Une vision négative de notre partenaire.
Et au delà du simple changement d état d'esprit, c est tout le processus de remise en question du travail qui va s opérer. Éviter de se voiler la face sur notre travail va permettre d éviter la fatalité, mais surtout d aller vers l avant en ne fermant pas les yeux sur nos lacunes, de cavalier et/ou d entraîneur!
Il ne faut tomber non plus dans la stérile auto-mutilation. Juste rester objectif et lucide sur nous.
Pour vous aider à cela je vous propose ce que je conseille à mes élèves:
Commencez toutes phrases positives par: J ai de la chance mon cheval à réussi à...
Et toutes phrases négatives par: Je dois encore travailler, je n ai pas réussi à aider mon cheval à...
Votre discours plus respectueux et mon présomptueux vous tournera vers une réflexion plus constructive pour travailler et améliorer vos performances...
Et votre relation avec votre cheval ne s en portera que mieux!
Simon Laforêt Terre de Sport Equestre Conseils & coaching terredesportequestre.com
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